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Les Errances Nocturnes

11 octobre 2008

Sensations en vrac.

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PART I: ENVIE ET PEUR


… Envie d’être transportée …

… Envie de me venger de cette stupide réalité qui assassine mes « petites fées » …

… Envie d’ailleurs et d’évasion…

… Envie d’avoir tout le temps l’âme dans les nuages et de ne pas redescendre…

… Envie de m’extraire d’un ennui perpétuel qui m’engourdit et me fane …

… Envie d’être surprise…

… Envie que l’on me divertisse, que l’on me fasse tourner la tête…

… Envie de ne plus être « Mademoiselle l’éternelle insatisfaite » …

… Envie de magie et de rêves, durablement… (…)

… Envie d’être émerveillée…

… Envie de tout envoyer valser …

 

Envie de beaucoup de choses, et peur à la fois…

Une peur terrible d’un je-ne-sais-quoi, du temps qui passe, peut-être.

De voir les années s’écouler et les rêves se désintégrer.

Comme si au fur et à mesure que l’on avançait à travers les âges, tout devenait de pire en pire.

Les enfants ont bien tort de vouloir grandir.

 

(Non, Je n’ai pas le syndrome de Peter-Pan, ou alors, si je l’ai, je me soigne…)


PART II: QUAND TOUT S'EMBROUILLE


Tenez, une petite information!(inutile, certes):


J’ai enfin trouvé qui dormait dans mon cerveau ! C’est le chaos et la confusion en personne. Et pour s’endormir, tout ce petit monde à besoin d’ombre… Ils s’en délectent et s’en nourrissent… C’est pour cela que dans mon enchevêtrement complexe de neurones qui sert de moteur à mon corps, (ou dans ce qui symbolise plus généralement le point de contrôle du robot humain) les lumières sont éteintes. Mes pensées, alors aveugles, évoluent péniblement, étouffées dans cette espèce de brume noirâtre, et s’entrechoquent. Malgré tout, mes « invités indésirables » ne veulent pas déloger… Ils ont rompu tous les réseaux ! Je crois que je ne suis pas prête d’avoir les idées claires de si tôt…

[J’ai bien essayé d’allumer quelques bougies…Mais leur lueur ne représente qu’une bien faible étincelle ! Cela ne suffit pas pour éclairer mon dédale mental… Il faudrait penser à réparer les circuits pour retrouver l’électricité ! Je crains que tout refaire ne me prenne un temps fou… Et je ne suis même pas certaine du résultat !]

 

J’ai le sentiment qu’à vos yeux, ce que je dis une fois de plus est insensé… Mais après tout, je n’ai pas à me justifier, n’est-ce pas ?

[Je crains que mes « perturbateurs d’esprit » ne songent à inviter leur amie. Elle s’appelle « Paranoïa »… C’est horrible comme nom, vous ne trouvez pas ?]

 

Bref, faisons abstraction de tout ce que j’ai pu dire auparavant…


PART III ( OU COMMENT TROUVER L'IMPOSSIBLE...)

 

N’avez-vous jamais eu cette sensation de courir après un « quelque chose », de poursuivre dans le vide la représentation d’un  « idéal », de vouloir atteindre une source de bonheur et d’épanouissement FIABLE dont vous ignorez totalement la forme ? N’avez-vous jamais voulu trouver cette abstraction, qui semble inaccessible à la plupart des êtres ?

N’avez-vous jamais eu le sentiment que vous ne découvririez jamais en quoi consiste ce mystérieux « quelque chose » ? D’élucider ce mystère, de trouver quel est ce manque profond qui grandit en vous ? De mener à bien votre quête introspective, de trouver enfin le « Saint-Graal » De savoir enfin…


QUEL EST EXACTEMENT CE « QUELQUE CHOSE » ?

OU L’ULTIME REPONSE PUISE-T-ELLE SES SOURCES ?

 

( On m'a souvent dit: « Ce quelque chose d'inépuisable, Emilie, c’est simplement les  bonheurs simples de la vie ! »Voila ce que j'en pense: Vous ne me ferez pas avaler ça ! La clé de l'énigme me paraîtrait bien trop simple. Et la sensation de bien-être qu’ils nous procurent n’est pas éternelle ! Tout simplement parce qu’à mon avis, nos esprits sont beaucoup trop compliqués pour se satisfaire uniquement de petits instants éphémères… )

 

 

 

 

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3 octobre 2008

Tout...Rien...Juste un morceau de mon chaos mental.

wouuuh

                                       

                                                  L'image a son langage...


Je ne dirais pas un mot...

                                 

                               Non, pas un seul...

                                                         


                                                    
Juste trois impressions.



Sensualité. Beauté. Mystère.

                                       


                              

                                       La Bouche ne dit mot. C'est la pensée qui s'exprime.





( Immortalisée, la superbe silhouette de Daniel Ribiat, Cinema Strange)



                                  
28 septembre 2008

Un petit Morceau de la Famille!

Nous_plus_contrast_e_

Voici quelques membres de l'étrange petite famille!
Ne sommes-nous pas mignons? ^^
Une petite présentation s'impose: ( et même si vous vous en fichez, je ne vous en laisse pas le choix, c'est mon domaine ici^^):

Ligne du Haut, De gauche à Droite:
-Adrien ( Ou Mon Protecteur-Hamster ( PSEUDO-Protecteur :P) légèrement Masochiste [ légèrement??! :p])
-Moi-même ( Ou la marraine Vampire un peu décalée sur les bords, on se passera de commentaires supplémentaires...^^)
-Julien ( Ou le père de famille exemplaire, voué corps et âme à ses filles: attention à ceux ou celles qui s'attaquent à elles^^)


Ligne du Bas, De Gauche à Droite:
-Rachel ( Ma demi-soeur, et femme pervertie et décadente du bon Dieu! [ "Dis moi Rachel, demande à ton cher mari d'arrêter de m'illuminer le visage, il m'aveugle!"^^]. La pauvre a appris à ses dépends que même Dieu était volage! oO)
-Napo: ( Ou le gentil gendre de Julien, marié à sa fille Hélène :))


Prenait la photo: Raphaël, heureux ( ou malheureux, qui sait?^^) frère de Victor :)

Une petite pensée à tous ceux qui ne sont pas sur l'image: Je pense à Elise ( l'effroyable grand-maman fantôme xD), Quentin, Hélène, Céline et tous les autres...

Tous des gens extrêmement attachants et ouverts!

A très bientôt les gens bizarres! :)

27 septembre 2008

Mademoiselle Vampirella, et la famille des déjantés...

Vampire_moi

Je vous présente une nouvelle facette d'Emilie, inconnue pour certains:

Mademoiselle Vampirella, heureuse fille de Julien ( papa attentionné), maman d'une fille mi chèvre mi vampire révoltée, demi-soeur d'une petite Hélène et de la femme perverse du Bon Dieu ( j'ai nommé Rachel), marraine d'un petit loup-garou encore inconnu prénommé Victor, ex-femme de Jack l'éventreur
et propriétaire chanceuse d'un hamster aux tendances masochistes et cobaye de tortures diverses et variées qui lui sert de protecteur, pour vous servir!


J'oubliais le plus important, et qui parle de manière plus générale ( car je ne décrivais que ma branche familiale directe^^...):

Mademoiselle Vampirella, membre d'une famille absolument formidable. :)

(Merci pour cet honneur là :p)


27 septembre 2008

Etat d'âme. Merci à mes rayons de lune ( parce que le soleil est dangereux^^)

Penser

Savoir tourner la page... Quitte à l'arracher même...

Ne plus se laisser berner par le destin

Sourire de retrouver des raisons de le faire

Et ne plus JAMAIS se retourner.

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27 septembre 2008

Sweeney Todd: Le Diabolique Barbier de Fleet Street

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Résumé :

Sweeney Todd présente le personnage principal comme une victime de la société. Condamné à tort par un Juge corrompu qui désire sa femme, le barbier Benjamin Barker est exilé en Australie. Il s'évade quinze ans plus tard. Il prend   le nom de « Sweeney Todd », retourne à Londres, et arrive à Fleet Street où il espère retrouver sa femme (Lucy), sa fille (Johanna) et reprendre sa vie d'antan. Il se lie d'amitié avec le jeune marin qui le sauve et le transporte à Londres, prénommé « Anthony ». À son retour, Mrs Lovett, qui tient une boutique de tourtes à la viande en dessous de son échoppe de barbier et qui a toujours été plus ou moins secrètement amoureuse de lui, lui apprend que sa femme, violée par le juge, s'est empoisonnée et que le juge a adopté sa fille qu'il retient prisonnière. Le barbier décide de se venger et promet de tuer son bourreau et le complice de celui-ci, le bailli...

 

Mon avis Personnel :

 

 Sweeney Todd est un véritable Conte Noir dont on ne ressort pas indemne. Encore une fois, Tim Burton a fait des merveilles ! Il met ici en scène une sorte d’Opéra, de spectacle Macabre, où se côtoient habilement mystère, romance, cynisme, insécurité et surtout, noirceur. Une ambiance prenante, pesante, résolument sombre et un aspect esthétique des plus époustouflants où le noir, le gris, et bien sûr le rouge, se mêlent, pour dépeindre le triste tableau qui s’offre à nos yeux, et dont nous ne pouvons pourtant plus défaire notre regard…

J’ai énormément apprécié le cadre temporel de l’histoire (Le Londres Victorien, XIXè Siècle), et tiens à souligner le très bon jeu des acteurs (notamment Johnny Depp et Helena Bonham Carter), qui rend leurs personnages, aussi cruels soient-ils, incroyablement charismatiques, et finalement attachants.

Comment ne pas parler du héros principal de ce film ? Le personnage de Benjamin Barker (alias Sweeney Todd) m’a totalement fasciné : Cet homme dévoré par la tristesse, la soif de vengeance et le désespoir, qui tombe peu à peu dans la haine, la folie meurtrière et la démence, prend réellement aux tripes. On en vient, comme lui, à haïr la « vermine humaine », et plus particulièrement sa cruauté, tout au long de ce film, malgré la crainte que l’étrange personnage inspire tout naturellement.

Le scénario du film, bien que simple, a su me convaincre, car il a été bien emmené, et traité de façon délicieusement malsaine. Malgré un début quelque peu « longuet », tout s’accélère bientôt, et l’intrigue se met en place. Le spectateur nage ici en pleines eaux troubles, dans un cannibalisme ambiant, et se voit bientôt submergé par plusieurs choses aussi réjouissantes que des égorgements et effusions d’hémoglobine diverses (Et force est de constater que les réalisateurs n’ont pas lésiné sur « la dose », âmes sensibles, s’abstenir…^^)

 

Ce long-métrage, une fois achevé, laisse le spectateur assommé, ému, bouleversé, abasourdi, notamment grâce à l’excellence de la scène finale (tout est subjectif bien sûr, je parle de mon point de vue…) Elle est à la fois triste, sanglante, cruelle, et pourtant intensément belle et poignante…Un bouquet final.

 

Avec tous ces éléments, on peut donc dire que » Sweeney Todd : Le Diabolique barbier de fleet street » est bel et bien une nouvelle réussite ! Dantesque, horrifiant… et pourtant Incroyablement fascinant….

 

Pour résumer :

 

Les plus :

- L’esthétisme noir/ blanc/ rouge de toute beauté

- Le cadre historique

- Le jeu des acteurs et le charisme des personnages

- L’intrigue, le thème

- La scène finale, aussi macabre que romantique, et qui n’en est que plus bouleversante

 

 

Mon petit « moins »

 

-Le chant présent tout au long du film, qui a tendance à parfois casser légèrement le rythme du film, et le déroulement des évènements importants dans un long métrage de ce genre (bien que certaines chansons collent parfaitement à l’ambiance, j’ai trouvé que certaines d’entre elles étaient « de trop »…)


UN FILM A VOIR ET A REVOIR

 

 

13 août 2008

Le fantôme des embruns

Le Fantôme des Embruns.


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Souffrir, encore et encore…Comme si c’était une fatalité, comme si le destin avait tué la magie à jamais. Se demander si après tout, l’enfer n’est pas ici-bas. Se consoler, en s’imaginant un lien céleste reliant ciel et terre.  Courir après ce paradis illusoire, le plus exquis de tous les refuges, pour échapper au « non-souhaité », et trébucher. Tomber de très haut, du sommet de la plus haute falaise, celle d’un bonheur inaccessible, et ne plus avoir le courage de se relever. Se gâcher irrémédiablement, sans remords aucun. Rire de se voir à l’agonie, effleurer de la pointe brisée de ses doigts la rivière rouge-noire zébrant ses chairs si profondément. Et sourire, avec ce rictus démentiel des fous désespérés. Vouloir Libérer son être vaporeux, le corps encore tout pesant de cris et de sanglots intérieurs. Et s’échouer dans l’océan des incertitudes, faire naufrage. Sentir le remous des vagues noires tourbillonnantes, infiniment plus dévastatrices que celles qui affligent brutalement ma prison somatique, ce corps qui m’étouffe. Ressentir la douleur se décupler, les instants où la lucidité divague se démultipliant inexorablement. Perdre le contrôle. Et voir ces déferlements aquatiques tournoyants se découper, sous un ciel qui se déchire de toutes parts. Et sombrer, sentir la lourdeur insoutenable de ce liquide originel, qui finira pourtant par m’engloutir férocement, fermant son gigantesque étau sur ma poitrine. Il sera, je le sais, ce qui me rayera définitivement de cet univers. Logique cyclique. Naître dans les eaux et y périr. Je ne suis qu’une rature de plus sur le livre de la vie, qui se distrait. Mon histoire s’achève ici. Et déjà, les bruits se confondent, pour résonner en ce suprême écho, vibrant et caverneux, entrechoquant la moindre parcelle de ma boîte crânienne, tandis que mon unité charnelle s’engouffre dans ces dimensions glaciales et lugubres.  N’avoir finalement plus que pour seule et ultime lumière l’image de l’ange que j’ai perdu. Se voir partir, peu à peu, et ne pas agir. Remettre mon essence intérieure au ciel, la mélancolie au corps et l’amour au cœur. Et enfin, laisser ma peau remonter à la surface, enveloppe de chagrin, parmi l’écume et les embruns. La mer est un habile assassin, et efface toute trace, glaciale et tranquille. Subsiste seulement cette vulgaire dépouille, flottant comme une bouteille à la mer, contenant Le dernier message incompris, que nul n’a su décrypter. Immanquablement se dégage un parfum terrifiant, faisant tourner les têtes et torturant les sens, déchirant vos narines et étouffant mes pores dilatés, senteur douce-amère de l’espoir vain mêlé à l’âpre note d’un trépas survenu dans le tourment d’une âme accablée, d’une vie à jamais égarée à des éternités d’ici, loin, dissipée dans les abysses, profondeurs impénétrables…

 

Me voici maintenant vague présence ectoplasmique, Fantôme des embruns, recherchant seulement la chaleur et la tendresse de son élu…

 

Mais Je reviendrai sur cette Terre miséricordieuse…

 

Je reviendrai te hanter pendant ton sommeil, Ô toi, l’ange qui m’a poussé à l’impensable, à cette chose immorale et déshonorante au regard de l’homme qu’est l’abandon irréversible et volontaire de son corps ! Pourtant, ils ont tort…Là ou je suis, tout est lumière…

 

Je viendrai te trouver, je t’en fais le serment.

 

Tu devineras bientôt le souffle léger qui s’immisce dans la fine ouverture de ta fenêtre, laissant pénétrer la nuit et sa quiétude trompeuse. Puis je me glisserai dans les plis de tes draps, te regardant dormir pendant des heures, tout en me faisant gardienne de la clé de tes songes et de ton inconscient. Je me blottirai contre ta peau brûlante, revivant avec toi le moindre de tes frissons, et connaîtrai enfin le plus profond et envoûtant des unions

 

Je viendrai caresser ton visage fin et admirer ton divin sourire épanoui, je serai l’haleine qui s’échappe de ta bouche pour encore une fois effleurer tes lèvres, et l’omniprésence délicate, sensuelle, pour pouvoir te livrer la plus douce étreinte, la plus tendre que jamais un humain n’aurait pu offrir... A travers tes yeux océan, je redessinerai ma mort dans les flots, pour en faire un moment de béatitude. N’oublies pas celle qui gardera ton souvenir, même dans cet au-delà qui t’es alors encore inconnu et enveloppé dans ce grand halo de mystère…

 

Je reviendrai, pour apaiser mon esprit courroucé, afin de faire cesser ces rêves troublés qui m’agitent douloureusement, je reviendrai, pour me purifier de ces plaies béantes et insondables, fléaux persistants, et déplorables souvenirs de ma vie passée…

 

Je reviendrai, pour glorifier à jamais mon noyau spirituel, pour te ramener à moi, dans un fatal élan d’égoïsme, dans un instant de déraison totale, pour t’éloigner éternellement de ces terres corruptrices, t’offrir le plus beau don qu’est l’immortalité dans la mort, et te maudire s’il le faut, en me liant à toi à tout jamais, en fusionnant en une seule et même flamme étincelante.

Mon amour, saches que ma tristesse n’a d’égal que la passion flamboyante qui m’anime à jamais, celle-là même qui m’a fait renaître et a creusé ma sépulture.

 

Je retournerai te chercher, bientôt…

 

Mon Ange, je t’aime bien d’avantage que ce que la plus ardente des passions peut accorder à deux amants. J’ai depuis quelques temps brisé les limites du mot « paroxysme », et oublié son sens pour quelque chose de plus intense…

Ensemble, nous nous évaderons, dans les étendues cosmiques, plus heureux et libres que jamais nous ne l’avions été…

Je te murmurerai les promesses d’une renaissance dans un monde qui sera le nôtre… Ton royaume et le mien, à jamais…

Et sous l’air marin, nous rêverons, en regardant l’Océan s’endormir paisiblement sous le velours noir du ciel, en espérant secrètement que les matins s’y noient, et que la nuit et le temps soient éternels…

 

8 août 2008

Cinema Strange- 'Ere The Flowers Unfold ( paroles)

Cinema_Strange_5

Please come near me, will you hold me? I am leaking so very badly!  Will you stop up my holes?

If your answer is, "No, I'm busy!" I will follow you out to the garden.  I can smell you from three miles away!

If your answer is, "Get me dirty!" you can stop up my holes so nicely!  I won't leak anymore!

But if your answer is, "No, I'm sleepy!"  I will stare at your face with longing...

I will chew on your face.

I will chew on your face...

And then the night comes like an unfolding, unscented flower...

I'll be sent away...

Cinema Strange -'Ere The Flowers Unfold


( Une musique extraordinairement singulière et magique

Et des paroles envoûtantes et étranges à souhait...

Bonne traduction à ceux qui désireront s'y risquer :))

8 août 2008

Douleur Intra-Vénéneuse

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Douleur intra-vénéneuse...

Quand la bombe à retardements latente dans ma tête se déclenche à nouveau.
Trois fois plus fort cette fois.
J'entends presque le BOUM! Je vous assure que cette fois il n'est pas bien loin.
Je voudrais tellement ne plus me faire de belles illusions, me créer une carapace infaillible, qui me rendrait insensible à tout ce qui se passe autour, parce que l'amour fait trop mal lorsqu'on a le sentiment qu'il n'est pas partagé du tout...

Il y a des moments où je rêverais de connaître l'inconscience.
Boire l'élixir de la mort fictive, qui me ferait tomber dans un sommeil sans rêves ni cauchemars, ôté de toutes images chimériques, de tous ces parfums qui me ramènent à toi.
Piquer mon cœur d'un millier de seringues.

Un millier de seringues, pleines d'un venin anesthésiant, paralysant, pour l'empêcher de battre.
Morphine de l'âme, laisser planer ma douleur au dessus de ma tête, comme un épais nuage de fumée noire, pourtant indissociable de mon cerveau atrophié.

Avaler ces petits bonbons colorés, qui déforment ma vision de l'univers, me faisant voir mille et une singularités, mille et une joyeuseries. Une incroyable panoplie de formes distordues, de teintes vives, qui s'entrelacent et se secouent.
Et boire l'eau de ce verre, si trouble, si agitée, reflet du chaos et du désordre, de la destruction et de l'entrave que subit ma perception du réel.
Et se sentir partir, laisser son corps maintenant de plomb devenir souffle, éther léger. Laisser vagabonder sa conscience à demi-morte dans les méandres de la pièce, lui réapprendre à exister hors de l'enveloppe physique qui l'empêche de reprendre la liberté à laquelle elle aspire, de chasser tous les fléaux qui l'affligent, et de panser les maux qui l'étreignent, toutes ces plaies mal cicatrisées qui ont fini par créer une blessure profonde.
Et se détacher du fil invisible mais solide qui assurait la fusion entre le corps éthéré et le tas de chair.
Trouver que l'errance parmi les étoiles et le tissu céleste vaut mieux qu'une pâle existence au milieu de la poussière.
Faire ses adieux, perdue au milieu de cette spirale infernale et vague.

Et finalement s'en aller, pour ne plus jamais revenir



(Ecoute: Clan Of Xymox-Taste Of Medicine...)

( Aucun rapport, mais merci de m'avoir fait découvrir cette superbe chanson, je l'écoute énormément)




2 août 2008

Confusions, Folie, Et Instants D'egarement.

Confusions, Folie et instants d’égarement.

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Regard d’une humaine, qui songe péniblement. Instants de rêverie. Un robot de chair, partiellement "zombifié", qui puise parmi ses dernières ressources spirituelles pour s’adonner à cette activité fabuleuse, nourrissant l’espoir, même illusoirement. Faculté que l’aliénation mentale qui nous menace nous ôtera malheureusement tôt ou tard. Dans le fragment de cerveau qu’il me reste, une succession d’images idéalisées qui défilent, toutes suppliant la douce et indispensable étreinte, l’incomparable réconfort de l’ange charnel qui obsède la créature. L’imperfection. Moi-même. Nous tous, quelque part.

Un million de pensées qui se perdent vers des horizons incertains, inextricables méandres des instants de doutes qui nous secouent.

Lente attente destructrice d’un geste, d’un sourire évanescent. Désir inassouvi d’un cœur lacéré, tiraillé de toutes parts, enlacé par une couronne d’épine : ton absence.

Destin irrévocable de ce cœur qui se voudrait vaillant et qui bat pourtant si faiblement, englué dans ses profondes eaux noirâtres. Il ne bat plus la cadence des jours passés, un parfum de nostalgie diffus, et recherche désespérément l’apaisant rythme du Sien. Lui seul saurait lui redonner un second souffle, et détruire la douloureuse prison qui le tient captif et l’éteint à petit feu. Espoir du poète romantique. Pourquoi « poète ? »… Je l’ignore totalement

Mais la nuit, voile de chagrin et d’indifférence cruelle, étouffe les pleurs désespérés, et sert de théâtre aux pires tragédies. Comme si elle n’était qu’un immense cabaret abritant une multitude de jeunes ombres, parasites accrochés au sein nourricier putride de leur mère noire, qui, se délectant de l’angoisse et de la détresse humaine, se donnent en spectacle et entament leur joyeuse ronde macabre jusqu'à l’aube, où pointent les premières lueurs du jour.

Et dans nos âmes, le pesant secret du temps qui se fige, des minutes qui s’essoufflent et des secondes qui s’évanouissent, se dévoile plus tôt qu’on ne l’aurait imaginé. Des montres, millier de montres, et leurs aiguilles, stoppent leurs courses, mortes, inertes sous la transparence du cadran. Le temps a été assassiné par l’assourdissant chaos d’une existence qui ne tenait plus qu’à un fil.  Existence trop fragile, qui s’égare dans le vide infini et cosmique, ayant succombé à la Tristesse Tentatrice, qui la narguait depuis déjà bien longtemps. Un peu trop, peut-être. Le cycle est arrivé à son terme. La boucle a été bouclée. Un arrière goût mortuaire étrangle ma gorge déjà bien serrée.

 

Des yeux brillent étrangement, d’une lueur atroce, assez spectaculaire. Des feux ardents crépitent dans des pupilles dilatées. Des larmes, millier de larmes cuisantes qui caressent un visage. Affreux effleurements, qui défigurent. Rendent laid. Des mots, milliers de mots, délicates fleurs de papier virevoltant dans les airs, s’échouent dans l’ardent volcan des sentiments. Leurs pétales  frêles partent à la dérive, parmi les flots de lave bouillante et les effluves de fumées nauséabondes. La colère et la rancœur les a englouties. Consumées. Réduites en cendres. Tant de promesses en poussières. RIEN QUE DES PAROLES EN L’AIR !

Spasmes terribles de rage et de désespoir, éveillant la passion et l’envie de tout envoyer valser. Des perles de poisons s’échappent de mes yeux, et viennent se mêler aux plis tendres de mes draps blancs. J’ai souillé leur pureté de cet infâme liquide, profané leur charmante innocence avec cette immondice.

Le plus immaculé des êtres est vulnérable aux plus horribles corruptions.

Et dans ma démence, je décortique mes propos insensés, tordant mes phrases, donnant vie à mes dires.

Et ma conscience aujourd’hui ne peut s’empêcher d’épeler deux mots. Deux assemblages de lettres, si porteurs de sens et significatifs.

A-M-O-U-R… S-O-U-F-F-R-A-N-C-E

(La grande question humaine, que personne n'a jamais réussi à élucider. Même un génie ne le pourrait pas)

Tout deux me font percevoir une saveur tantôt douce, tantôt amère, et me laissent sans voix. Face à eux, l’homme est impuissant, même si les frustrations que ces sentiments apportent laissent parfois un arrière goût d’injustice. Pourtant, on ne peut pas prétendre se construire sans eux.

Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Et par peur d’encore se brûler les ailes, on se préserve d’un nouveau danger..

Mais pourquoi les associer si souvent ?

Ce n’est pas anodin si Romance et Souffrance riment si bien, n’est-ce pas ?

Mais doivent-ils pour autant devenir de véritables synonymes ?

J’en rêve malheureusement autant que j’en doute…

Un jour, j’en crèverai de me livrer à de tels égarement de ma pensée.

 

 

 

« I Think I Need Some E.S.T… !Trip To The Moon…  »

« Je rêvais d’un autre monde...”

 

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